Comment réussir le mail de présentation de votre newsletter ?

Parce que, malheureusement, “coucou, c’est moi” n’est pas franchement suffisant, il vous faudra passer par la case “présentation” pour construire un lien pérenne avec votre future communauté de lecteur.ices.

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4 min ⋅ 10/10/2022
Image par Tumisu de Pixabay Image par Tumisu de Pixabay

La présentation, c’est un exercice que Sandrine Goeyvaerts connaît bien. La caviste, autrice et féministe aguerrie tient elle-même sa propre newsletter, intitulée habilement Vinclusif, dont on vous parlait déjà ici

Annoncez la couleur à vos lecteur.ices 

“Du pif, du féminisme et du gras”, voilà la façon dont Sandrine a annoncé initialement le futur propos de sa newsletter, “le pif en rapport au vin, le gras pour la nourriture et contre la grossophobie, et puis… Le féminisme”. En annonçant directement la couleur de ses futurs envois, l’autrice s’évite des déceptions en matière d’audience : pas de déçus, pas de perte d’abonnements ! Sandrine Goeyvaerts invite les auteur.ices à voir cette présentation comme “la quatrième de couverture de votre newsletter”. Contrairement à la fricadelle, il vous faudra expliquer à vos nouveaux et nouvelles abonné.es ce qu’ils et elles vont trouver dedans. 


Sandrine différencie toutefois un lancement avec une communauté préalable, d’un lancement partant de zéro. “J’avais déjà une audience quand j’ai débuté, et la présentation n’est pas la même que l’on en ait une ou non”, explique-t-elle. Avec une audience déjà constituée sur les réseaux sociaux, la présentation aura, en principe, d’ores et déjà été faite. Toutefois, pensez à vos nouveaux et nouvelles lecteur.ices, venus d’horizons plus lointains. Sans réseau d’ores et déjà constitué, il vous faudra expliquer à vos abonné.es qui vous êtes, et pourquoi vous comptez bien atterrir régulièrement dans leur boite mail.

Sincérité et franchise 

Pour vous lancer dans la rédaction de votre présentation, Sandrine vous offre quelques conseils salvateurs. 

“De mon côté, je n’ai pas joué un personnage ou suivi des règles d’écriture”, souligne-t-elle. “cCe que j’ai fait, c’est être honnête et sincère”. Pas question de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas. Par exemple, une présentation lyrique sans fin annonçant un contenu léger et humoristique serait quelque peu contradictoire, non ? 

“Ce n’est pas un journal, c’est un travail personnel et souvent introspectif”, poursuit Sandrine, “je pense que c’est important de situer d'où on parle. On a tous des biais et les lecteurs et lectrices ont le droit de les connaître, cela permet une lecture plus saine et critique de notre contenu”. Si vous comptez parler de parentalité, par exemple, expliquez en quoi ce sujet vous concerne directement, votre intérêt à écrire dessus, et ce que vous comptez apporter à votre lectorat. “C’est un peu votre carte de visite, ce que vous souhaitez laisser derrière votre passage, avec vos qualités comme vos défauts”, souligne l’autrice. 


Pas de promesses en l’air 

“Je crois qu’il n’y a rien de pire que de signer pour des trucs que tu ne reçois au final jamais”, alerte Sandrine. De fait, déterminez vos futurs sujets de prédilection, avant de promettre leur traitement dans votre newsletter. Si vous commandez une imprimante en ligne, vous n’avez pas envie de recevoir une friteuse, si ? 

Et si vos sujets varient selon votre humeur, annoncez-le ! “Ici, c’est un joyeux bordel. Installez-vous à votre aise entre les thématiques sociales et médicales, juste au dessus de ma passion pour le sport, il y aura de la place pour tout le monde (et tous les goûts), promis”. Simple, efficace, votre lectorat ne pourra pas dire qu’il n’a pas été prévenu. 

Ces quelques astuces vous permettront de construire de solides bases en matière de lien avec votre communauté. Vos lecteurs savent désormais qui vous êtes, et ce que vous avez à leur offrir. 

Valentine Leroy

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