Vous soignez votre newsletter comme s’il s’agissait du rendu final de votre thèse, et vous ne souhaitez donc pas que celle-ci se retrouve à mourir seule dans les spams de vos abonné.es ? Il existe des points de vigilance à garder à l’esprit pour assurer la bonne réception de vos envois.
Sur les spams, on en connait tout un rayon. (Photo by Hannes Johnson on Unsplash)
Ludovic Bostral, expert SEO chez Kessel, vous livre toutes les astuces nécessaires pour que votre newsletter ne tombe pas dans les limbes !
Soignez vos titres
Qu’il s’agisse de l’intitulé même de votre email, ou du titre de votre newsletter, attention à ne pas affoler les radars anti-spams ! “Limitez l’usage des majuscules, et n’utilisez pas de mots incitant à la vente”, précise Ludovic, “le titre doit être concis et impactant”. Ainsi, pas question d’indiquer en majuscule “GRATUIT, PROMOTION, DISCOUNT” dans votre titre, ou votre newsletter risque fort de ne jamais arriver dans les boîtes mails visées. Un titre simple indiquant la thématique abordée dans votre envoi, tourné de manière attrayante, vous permettra d’y échapper.
Si vous souhaitez indiquer à votre communauté que le prix de l’abonnement payant à votre newsletter baisse, ou tout simplement que cette formule existe, il vous faudra faire preuve de ruse. “Pour soutenir ma newsletter, lisez ceci” fonctionnera davantage que “3 euros pour soutenir ma newsletter, c’est presque gratuit, non ?” en guise de titre de votre envoi.
Moins de liens et d’images pour moins de spams
Certaines newsletters nécessitent de nombreuses sources, et peuvent également vous faire tomber dans les spams. Oui, la plupart des boîtes mails se méfient des emails contenant une quantité suspecte de liens, et il en va de même pour le nombre d’images, qui alourdissent le poids de votre envoi. “Si l’émail dépasse une certaine taille, il peut être considéré comme un spam”, explique Ludovic. L’expert conseille d’ajouter dix images grand maximum à votre newsletter pour éviter ce couperet virtuel. “Pour les liens, en moyenne, le mieux est d'en mettre un par paragraphe tout au plus”, ajoute Ludovic.
La mise en page, ça compte aussi
Au-delà des images et des liens, c’est aussi votre mise en page qu’il faudra soigner. Certaines boîtes mails ont leurs préférences et rejettent notamment les couleurs vives. Un exemple simple avec Outlook, qui semble avoir développé une aversion pour la couleur rouge, qu’il considère presque automatiquement comme un signe de spams, plaçant ainsi votre newsletter en zone de non-droit, loin des yeux (et du cœur) de votre communauté.
À éviter également, l’excès de texte surligné, en gras et/ou en italique. Préférez un usage modéré de ces mises en forme pour favoriser à la fois la bonne réception de votre newsletter par vos abonné.es, mais aussi le confort de lecture.
Vous voilà maintenant équipé.e pour affronter les caprices des boites mails de votre communauté. À vous de jouer… et d’écrire !
Val Leroy