Elon Musk rachète Twitter, change les lavabos, vire la moitié de son personnel, réembauche le quart de la moitié, réhabilite Trump… Et au passage, provoque des départs en masse du réseau. Vous aussi, vous cherchez une autre plateforme pour vous exprimer ? On a une solution pour vous : nous.
“Pour construire le Twitter 2.0, nous aurons besoin d’être extrêmement hardcore. Ce qui signifie travailler de longues heures à très haute intensité. Seules les performances exceptionnelles seront considérées comme des bonnes notes et vous permettront de franchir les étapes. Si vous êtes sûr de vouloir faire partie du nouveau Twitter, cliquez sur le bouton “OUI” dans le lien suivant.” Le 16 novembre dernier, Elon Musk lance un ultimatum aux employés de son nouveau joujou. Un message qu’en langage courant on pourrait traduire par “rampez ou fuyez”. Conséquence : des centaines d’employés décident évidemment de cliquer sur “NON”. Avant ce nouveau coup de semonce, Twitter n’avait déjà plus que 2900 employés sur les 7500 que comptait l’entreprise avant le rachat par Musk. Une fuite des talents en interne qui se traduit aussi par une fuite des talents sur la plateforme : la même semaine, les hashtags #quittwitter #RIPtwitter #twitterburn étaient en top tendance.
Avec l’annonce de la fermeture prochaine de Revue, son service de newsletter, Twitter crée l’effroi chez ses utilisateurs. Créateurs, auteurs, journalistes, cherchent un nouvel espace pour pouvoir s’exprimer sans craindre les coups de sang d’un milliardaire capricieux. Et c’est exactement dans cet esprit que Kessel a lancé sa plateforme en avril dernier : proposer un endroit protégé du tumulte des réseaux sociaux, dans lequel l’auteur ou l’autrice reste propriétaire de son contenu, comme de son fichier d’abonnés (ce qui n’est pas possible avec Revue).
Kessel est une plateforme en libre accès : il n’y aucun rituel de passage, et on ne vous fera jamais payer pour avoir un badge avec un gros K bleu ;-) Publier des textes, de 140 caractères ou de beaucoup plus, uniquement dans une partie blog est possible. Mais vous pouvez également les envoyer à vos abonnés par mail. Mieux : vous pouvez mettre en place un abonnement payant au prix de votre choix, avec un paywall ou non. Plusieurs stratégies sont possibles, on en détaille certaines ici, ici ou encore ici.
Kessel est une plateforme 100% française et indépendante. Elle n’appartient à aucun grand groupe, ni à aucun milliardaire vorace. Elle est née de l’envie commune de quelques passionnés des médias, de la tech et de l’édition. Notre enjeu est double : d’abord permettre aux auteurs et aux autrices une totale liberté de ton et d’expression. Toutes les sensibilités sont les bienvenues sur Kessel. Notre seule restriction : ne pas donner d’écho aux discours de haine. Nos Conditions Générales d’Utilisations sont claires sur ce sujet.
Ensuite leur permettre d’établir un lien fort avec leur lectorat, et que ce lien leur permette, s’ils le souhaitent, d’être mieux rémunérés pour leur travail. Si vous avez plusieurs milliers d’abonnés sur Twitter, vous pouvez les convertir en abonnés gratuits sur Kessel, mais également, dans une certaine proportion, en abonnés payants. A vous d’établir la bonne manière de procéder, mais on a quelques conseils pour vous par ici.
Ce n’est pas tout. Sur Kessel, vous pourrez également être en contact avec une équipe éditoriale prête à échanger avec vous et vous accompagner dans votre projet. L’équipe technique est également là pour répondre à vos questions, résoudre d’éventuelles difficultés, et développer de nouvelles features si besoin. Nous avons également un groupe whatsapp dédié aux auteurs et autrices Kessel, sur lequel vous pourrez trouver des conseils, des recos, des infos sur la plateforme, de la solidarité, et, qui sait, de l’amitié. Et si votre newsletter est pertinente, elle pourrait bien se retrouver sur notre homepage, sur nos réseaux sociaux ou dans InBox, “la newsletter sur l’art de la newsletter”.
Twitter brûle ? Venez trouver un air plus frais sur Kessel.